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Les quatre cheminées
11 septembre 2010

le roman policier d' Henri-Louis Premier chapitre 2.

Le premier chapitre est paru en juillet .

Voilà la suite ....

Les assassins de la nuit

 

Chapitre 2 - La peur aux jambes

Après le dîner, Paul dit à Mathieu :

« Ta mamie aimerait bien que tu viennes la voir, elle a dit aussi que tu pouvais venir avec ton copain Pierre ! »

(La mamie de Mathieu habite à l’autre bout de la France, dans un village en Normandie : La Ferrière aux Etangs.)

 Le grand père continua :

« Je te dirai la suite demain matin, mais il faut que tu te lèves tôt. Je t’attendrai dans la cuisine… »

Le lendemain matin, Mathieu se réveilla à 7 heures comme son grand père lui avait dit, il alla dans la cuisine. Mais à sa grande surprise, il vit que Paul n’était pas là. Il chercha partout et soudain il entendit un bruit sourd mais il n’y fit pas attention du premier coup. Ça se reproduit donc là il prêta l’oreille et il finit par trouver que ça venait de la cave. Cela ressemblait à des cliquetis de métal. Mathieu marcha droit vers l’escalier menant à la cave, il se dit que maintenant il était parti pour y aller et il ne fallait pas faire demi-tour. Plus il se rapprochait, plus il avait peur ; Il arriva à la porte puis machinalement il l’ouvrit sans s’en rendre compte. Avec soulagement il vit son grand père sous une voiture entrain de la réparer, mais Mathieu ne connaissait pas cette voiture !

 

Ils se dirent bonjour puis il demanda qu’elle était cette étrange voiture. Paul lui répondit qu’avant c’était la voiture des parents de sa femme (Madeleine) quand elle était petite. Mais maintenant, elle l’a croit partie à la casse auto, ce qui a été vrai pendant un moment mais quand Paul l’apprit il est allé la rechercher à moitié démontée. Maintenant il la répare, et comme Madeleine ne le sait pas ça va être la surprise ! Paul rajouta :

« Je vais t’emmener avec cette auto chez elle. Je ne sais pas pourquoi il faut qu’on vienne mais moi cela m’arrange, je vais pouvoir lui donner. »

 

La fin du Dimanche se passa calmement et agréablement. Deux jours plus tard les parents déposèrent Pierre et Mathieu chez Paul pour les emmener chez la mamie de Mathieu. Pierre était très excité (c’est la première fois qu’il va là bas). Il était tellement excité qu’il rigolait à la moindre chose. Après avoir discuter un peu, Paul fit démarrer la voiture, ce fut un vacarme d’enfer ; Après quelques toussotements, le moteur commença à trembler, la fumée commença à sortir du pot d’échappement, le garage était complètement enfumé. Paul leur fit signe de monter à l’intérieur, puis ils partirent sur la route avec la Citroën Traction. Les amortisseurs ne jouaient pas trop leur rôle sur les pavés de Pompon les moulinettes. La voiture faisait un bouquant monstre, sauf dans les côtes elle faisait un bruit comme si un chat essayait de rugir. Et justement en haut de la côte de la « Forêt des Goupils » (celle qui domine Trifouillit les oies), la voiture commençait à pétarader et paf, c’est la panne. Impossible de redémarrer, les vacances commencent bien pesta Paul tout en versant de l’essence dans le réservoir :

« ça va c’est juste une panne d’essence, j’aurai du refaire le plein avant ! Heureusement que j’ai pris un Jérican avant de partir ! »

 

La Traction toussa, recracha de la fumée et un formidable vrombissement se fit entendre. Pierre se boucha même les oreilles. Ils continuèrent la route qui était sinueuse et très longue. Quand ils arrivèrent, Madeleine (la mamie à Mathieu) les attendait. Elle a soixante ans, les cheveux châtains, le dos un peu courbé par le travail et elle n’est pas le genre à raconter des sottises. Après quelques discussions brèves, ils allèrent manger et l’après midi Pierre et Mathieu allèrent dehors et Paul expliqua tout sur la voiture à Madeleine.

 

Quand le soir arriva, ils allèrent manger et quand ils eurent mangé Paul demanda :

« Pourquoi tu nous as fait venir ? »

« On finit le repas et je vais vous montrer mais il faut que vous vous habillez en tenue chaude »

« Pourquoi donc demanda Pierre ? »

« Petits curieux, vous allez voir là-bas »

Ils mettèrent leurs habits chauds et là Madeleine leur dit :

« Allez, je vous dis où on va. On va à la mine près de l’endroit que dans le temps on appelait : la sortie des gueules rouges »

« Des gueules rouges ? » demanda Paul

« Oui, on les appelait comme ça parce qu’ils creusaient dans du minerai rouge et ils sortaient donc tous rouges. Bon, on y va. »

Ils partirent vers la forêt, la nuit était très sombre, il n’y avait pas de Lune. Ils arrivèrent au lieu et Madeleine dit :

« Ne vous approchez pas du trou, (c’est l’entrée des mineurs) on va aller plus loin, il y a un champ »

Elle étala une couverture sur l’herbe couverte de rosée et ils s’assirent dessus. Vers minuit moins le quart, Madeleine ajouta :

« Il est bientôt l’heure ! »

« L’heure de quoi demanda Pierre ? »

« Vous allez voir, regardez vers le trou de la mine. C’est par où ? » demanda Mathieu

« Tu vois le bâtiment de la ferme là-bas ? »

« Oui »

« Bah c’est devant ! » dit Madeleine

Les quinze minutes passèrent et à minuit, il y eu comme si on remuait dans les feuilles là bas puis à côté. Puis partout autour d’eux… Sauf une chouette réveillée par le bruit… A la fin il y eu comme des lumières au ras du sol près du trou mais des lumières très petites, comme des bougies, et puis un coup de vent et tout c’est éteint.

« C’est fini ? » dit Pierre

« Non, ne bougez pas ! » dit Madeleine

Et au même moment, une explosion et des bruits de chaînes se firent entendre. Tout le monde sursauta.

 

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